June 30, 2024

La révolution féminine des Six Nations devra attendre encore un an alors que le règne de terreur de l’Angleterre se poursuit. Depuis maintenant six ans, les Roses Rouges règnent sur cette compétition d’une main de fer et d’une couronne ornée de joyaux, et l’équipe de rugby la plus dominante de la planète a été à nouveau couronnée de guirlandes à

la gloire d’une prestation magistrale de Bordeaux. Qui sait ce que l’équipe de John Mitchell pourrait réaliser au cours des 18 prochains mois, mais ce groupe restera dans les mémoires comme un beau millésime. Le discours sur leur domination restera mais on aurait tort de ne pas applaudir leur ambition et leur aptitude à s’améliorer. L’Angleterre a commencé ce tournoi en s’adaptant à son

nouvel entraîneur-chef, poursuivant une refonte ambitieuse des systèmes et des structures qui les ont si bien servis. Mais ils ont récolté des récompenses bien méritées de leur développement : c’est désormais une équipe capable de battre même son plus proche challenger comme bon lui semble.

« Je pense que nous avons établi une assez bonne référence dans cette compétition en termes d’envoi d’un message à tout le monde sur la façon dont nous voulons jouer au jeu. Nous avons autant d’énergie aujourd’hui que la France jouant à pleine capacité et les filles méritent ce genre d’environnement. Ils l’ont bien mérité. Ce sont des joueurs de gros gibier.

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